Légendes de Noël

BAS DE NOËL

COUTUME QUI VIENT D'ALLEMAGNE.

Une légende allemande raconte que depuis longtemps, la nuit de Noël, les pauvres gens mettaient leurs sabots devant leur porte. Pendant la nuit, les riches généreux partageaient leurs biens et déposaient des cadeaux dans les sabots. Noël devenait ainsi une fête de partage.

 

 


CRÈCHE

 

En l'an 1223, à Greccio, en Italie, Saint François d'Assise eu l'idée de reconstituer les mauvaises conditions dans lesquelles Jésus était né. Il organise tout pour le soir du 25 décembre. Cette nuit-là, les gens viennent des villages voisins avec des bougies et des flambeaux pour assister à la messe de Noël. Tous sont émerveillés devant la crèche.

Depuis cette date, les chrétiens ont pris l'habitude de reconstituer la crèche.


LES CADEAUX DES ROIS MAGES

- "Je t'apporte l'or, dit le premier, parce que tu es le roi des rois".

- "Je t'apporte l'encens, dit le second, parce que tu seras adoré de tous".

- "Je t'apporte la myrrhe, dit le troisième d'une voix triste, pour embaumer ton corps. Car, hélas, ta vie sera brève..."


SAINTE NUIT

L'Autriche catholique a donné naissance au chant le plus célèbre et le plus cher : Stille Nacht, que nous connaissons sous le titre de Sainte Nuit.

"Ô nuit de paix, Sainte nuit, dans le ciel l'astre luit. Dans les champs tout repose en paix, et pourtant, dans l'air pur et frais, le brillant choeur des anges aux bergers apparaît."

Ce chant magnifique fut interprété pour la première fois dans l'église de saint Nicolas, à Obendorf, près de Salzbourg. C'était la veille de Noël 1818, et le père Mohor avait été appelé pour baptiser un nouveau-né.

La nuit était particulièrement claire et les étoiles brillaient comme des perles dans le firmament bleu. Le prêtre fut touché par cette paix tranquille et écrivit d'un jet les paroles devenues célèbres : "Stille Nacht, heilige Nacht". Plus tard, son ami le maestro Franz Gruber écrivit la mélodie qui devait être jouée à l'orgue, mais... les souris s'en mêlèrent. Les petites bêtes avaient grugé le clavier. Pour contenter le bon père Mohor, Gruber, sans grand enthousiasme, confia sa mélodie aux cordes d'une vieille guitare. L'effet fut saisissant. Depuis cette lointaine nuit, il n'y a pas de pays au monde où l'on ne chante ce noël incomparable.


LA LÉGENDE DU POINSETTIA

C'était la veille de Noël. Tout au fond de l'église, Lola, une petite mexicaine, tout en larmes, priait : "S'il-te-plaît, mon Dieu, aide-moi! Comment pourrais-je montrer à l'Enfant Jésus que je l'aime, je n'ai pas la plus petite fleur à lui offrir pour mettre au pied de sa crèche!" Soudain, il y eut un éclair brillant, et Lola vit à côté d'elle son ange gardien. "Jésus sait que tu l'aimes, Lola, il voit tout ce que tu fais pour les autres. Ramasse seulement ces plantes qui poussent sur le bord de la route".

"Mais ce sont des mauvaises herbes!" s'écria Lola.

"Les herbes qu'on appelle mauvaises sont seulement des plantes dont l'homme n'a pas encore découvert ce que Dieu veut qu'il en fasse" répondit l'ange dans un sourire.

Lola entra dans l'église les bras chargés de cette verdure disparate et la déposa respectueusement parmi les autres fleurs qu'avaient apportées les habitants du village. Soudain, un murmure débahissement parcourut la chapelle : les «mauvaises herbes» de Lola étaient transformées en superbes fleurs rouges comme des langues de feu! C'est depuis ce jour que les poinsettia s'appellent au Mexique «Flores de la Noche Buena», fleurs de la Sainte Nuit.

En 1825, Joël Poinsett, un ambassadeur des États-Unis au Mexique, rapporta des boutures de cette plante et la fit connaître aux Américains et aux Canadiens. On l'offre en cadeau à Noël.


 

LE PÈRE NOËL

noel1.gif (1604 octets)

 

Tous conviennent que le père Noël original fut saint Nicolas, né en Asie Mineure, la Turquie d'aujourd'hui, il y a 1 600 ans,. Le petit Nicolas était bon et généreux. Il devint évêque de Myre, et plusieurs belles légendes sont connues à son sujet.

L'une de ces légendes raconte comment il eut pitié des trois jolies filles d'un noble qui était trop pauvre pour fournir la dot nécessaire à leur mariage. À trois reprises, le bon saint Nicolas lança par leur fenêtre des sacs d'or qui leur permirent de trouver de bons époux et d'être heureuses.

À travers les siècles, on perpétua la légende du généreux évêque à barbe blanche qui volait au-dessus des maisons sur un cheval blanc et jetait des cadeaux par la cheminée. Les premiers émigrants hollandais qui arrivèrent aux États-Unis appelaient saint Nicolas «Sinter klaas» qui devint ensuite Santa Claus.

Les enfants suisses croyaient qu'un ange de Noël appelé «Kriss Kringle» arrivait sur un traîneau tiré par six rennes. Les lutins du père Noël, eux, viennent du folklore norvégien.

Plus tard, au dix-neuvième siècle, en 1822, un professeur de séminaire, le docteur Clement C. Moore, écrivit pour ses enfants «Une visite de saint Nicolas». Il y rassemblait toutes les légendes mentionnées plus haut, les confondant dans une seule merveilleuse histoire qui est devenue un classique de la littérature sous le titre de «La nuit avant Noël».

En 1863, le caricaturiste Thomas Nast reçut la mission d'illustrer cette histoire. De sa plume émergea le père Noël que nous connaissons aujourd'hui, avec son habit rouge, sa tuque et ses bottes luisantes.


 

LA GUIGNOLÉE

cloche.gif (7891 octets)

"Au gui! L'an neuf!"

Le mot «guignolée» résulte de la déformation de l'expression "Au gui! L'an neuf" : formule que druides et prêtres utilisaient pour donner le départ, en décembre de chaque année, à la cueillette des feuilles de gui auxquelles la croyance gauloise attribuait des vertus thérapeutiques. On les voulait réconfortantes pour les prisonniers et les malheureux ou bien porteuses de chance pour les soldats en guerre. Cette coutume, païenne dans ses origines, se transforma au contact du christianisme en une collecte en faveur des gueux.


LA BÛCHE

 

Il est dit que la bûche protège la maison du danger. C'est une des traditions païennes répandues en Europe depuis la nuit des temps pour fêter le solstice d'hiver. On allumait des feux de joie, symboles modestes mais significatifs de la nouvelle chaleur du soleil. Cette tradition païenne est encore vivante dans de nombreuses régions de l'Italie et dans plusieurs pays.

En Ombrie et en Émilie, dans les Marches et dans les Abruzzes, on fait brûler une grosse bûche d'olivier jusqu'aux premiers jours de janvier. À ce moment, les cendres sont répandues dans les champs et les vignes, comme augure de bonnes récoltes.

Dans les Pouilles et en Calabre, on recouvre la bûche de lierre et on l'entoure de douze bûches plus petites pour représenter les douze apôtres.

En Sardaigne, on jeûne devant le feu jusqu'à minuit.

Une belle tradition toscane veut que les portes de la maison restent ouvertes aux hôtes de passage, tant qu'une souche brûle dans l'âtre.


LE SAPIN

 

Peu de gens savent que la coutume de décorer le sapin est née en Égypte. En effet, l'arbre était en réalité une petite pyramide de bois qui imitait les gigantesques pyramides et qui était un symbole culturel et propitiatoire.

Un voyageur rapporta cette idée de la terre des pharaons en Europe. Une partie des populations germaniques, scandinaves et russes l'adoptèrent pour célébrer le solstice d'hiver, le retour du soleil et la chaleur dont l'Égypte était le symbole.

Un disque solaire surmontait la pyramide. Plus tard, les arêtes de cette figure géométrique furent garnies de bâtonnets auxquels on mettait le feu. Si le feu atteignait la pyramide, l'année serait non seulement heureuse mais très fructueuse.

Ce fut Martin Luther qui, au dire de certains, remplaça ce simulacre égyptien par le sapin, qui rappelait la pyramide par sa forme. Ses branches toujours vertes pouvaient être, même en plein hiver, un présage de printemps.

Ce sont les luthériens qui eurent l'idée de couvrir l'arbre de petites bougies, pour remplacer les bâtonnets de bois. Ces lumières représentent la vie et la foi.

Voici une des belles légendes qui entourent l'arbre de Noël :

Il était un fois, en Allemagne, il y a très longtemps, un bûcheron. En rentrant chez lui, par une nuit d'hiver claire mais glaciale, l'homme fut ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace.

Pour expliquer à sa femme la beauté de ce qu'il venait de voir, le bûcheron coupa un petit sapin, l'apporta chez lui, et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans.

Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vues briller, et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches.

Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants, que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël.

 






      

 

 

 

 

 

RETOUR FETE